[ | Date | | | 2011-09-06 22:22 -0400 | ] |
À l'automne 2011, à l'Université de Montréal, la « carte Campus », connue, lorsqu'elle n'était qu'à l'état de projet — on me souffle que l'idée existe depuis le milieu des années 1990 au moins — sous le nom de « U-Pass », est devenue une réalité, quoique prenant la forme timide de « projet pilote » : la plupart des étudiants habitant l'île contribuent obligatoirement 149 $ par session et peuvent, en contrepartie, profiter d'un titre de transport couvrant chaque telle session:
31-08 FAECUM-TRANSPORT EN COMMUN CAMPUS** 149.00
Cette somme est à comparer au titre de quatre mois à tarif réduit (155 , un rabais de 9,1 %) et à quatre titres mensuels au tarif ordinaire (291 . Le programme est donc particulièrement avantageux pour les étudiants de plus de 25 ans, qui sont exclus du tarif réduit de la STM.
La procédure consiste à faire vérifier son admissibilité au programme à l'université, étape au terme de laquelle une carte temporaire, valide seulement pour une courte durée et non nominative, est remise puis, armé de cette carte, à aller faire émettre par la STM une carte Opus avec photo, qui sera, elle, valide toute la session.
Au recto de la carte temporaire, on trouve le logo Campus, le logo et le slogan de la STM et, bizarrerie difficilement explicable, le dessin de contacts électriques que, pourtant, lorsqu'ils sont réellement connectés à une puce je n'ai jamais vus êtres utilisés.
Par transparence, on observe aisément, et sans surprise, que c'est une antenne RFID qui occupe l'essentiel de la surface de la carte. Le verso comporte les logos de l'Université de Montréal et de la Faécum.
Le présent article ressemble en tous points à L'occasionnelle de la STM aux rayons X.
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