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3  Montréal est une île—géographie approximative

3.1  Généralités

3.1.1  Québec

La Province est près de trois fois plus grande que la France métropolitaine (Fig. 1).

Comparaison superficies France / Québec

Fig. 1 : Le Québec (à droite) est près de trois fois plus étendu que la France

3.1.2  Montréal

Avec ses 500 km2, Montréal↗ (Fig. 2) est une ville environ cinq fois plus grande que Paris↗, mais près de sept fois moins dense avec seulement 1,8 millions d’habitants (3625 habitants par kilomètre carré, contre plus de 24000 pour Paris). On entend parfois dire de Montréal, en comptant son agglomération, qu’elle est un « village de trois millions d’habitants. »

carte sommaire de l’Île de Montréal

Fig. 2 : l’Île de Montréal

La ville comporte quatre universités, deux sont anglophones (McGill University et Concordia University, toutes deux dans le centre), les autres étant francophones (l’Université du Québec à Montréal, dans le centre également et l’Université de Montréal, au nord). Ces universités et les écoles qui leur sont rattachées (notamment HEC et Polytechnique) regroupent un total de près de 160000 étudiants, faisant de Montréal une des grandes villes d’Amérique du Nord ayant les plus fortes densités d’étudiants post-secondaires (source : Wikipedia↗).

3.2  Métro

Le réseau de métro (fig. 3), exploité par la société de transport de Montréal, n’est pas très vaste, si on prend en compte le fait qu’il est celui de la ville la plus peuplée de la province, avec seulement quatre lignes—dont une ne comporte que de trois stations : des restes de l’exposition universelle 1967↗. Il y a un trou dans la numérotation, pour des raisons historiques : lignes 1, 2, 4 et 5, presque toujours désignées par leur couleur (pas très WAI tout ça), respectivement vert, orange, jaune et bleu.

La sortie de la station Square-Victoria, une vraie bouche de métro style Guimard, vaut le détour.

métro de Montréal

Fig. 3 : plan sommaire du métro de Montréal

Le fonctionnement correspond à celui des lignes les plus modernes du métro parisien : les portes s’ouvrent automatiquement à chaque arrêt. L’assise est plus dure qu’à Paris, mais confortable pour de courts trajets. Compte tenu de l’étendue du réseau, les trajets sont presque toujours assez courts.

Dans les rames, les stations sont annoncées par la douce voix de Judith Ouimer, sauf sur la ligne verte, dont les rames ne sont pas toutes équipées du système audio. Dans ce cas, le chauffeur annonce les stations, ou pas. Les annonces prennent l’une des formes suivantes :

Et ma préférée, déclamée sur un ton monotone à souhait :

3.3  Correspondances

paperasse

Fig. 4 : billet de correspondance obtenu à la station de métro Rosemont

Dans le métro, pour utiliser un ticket —ils sont disponibles à l’unité ou en « lisière » de six—, il faut l’introduire dans le tourniquet en entrant ou, pour le tourniquet le plus proche du planton, l’introduire directement dans la fente prévue à cet effet dans la façade du guichet. On ne récupère pas le ticket oblitéré : venant d’un pays où la notion d’honnêteté vis-à-vis des services publics est différente, c’est complètement ahurissant, puisque les contrôles sont impossibles (en dehors de contrôles juste après les tourniquets, mais il faudrait quand même être un peu crétin pour frauder et ne pas voir les contrôleurs).

Juste après les tourniquets se trouve une machine qui distribue des tickets de correspondance, utiles si le trajet nécessite de prendre le bus. Ces tickets doivent être pris immédiatement en entrant dans le métro (et non en en sortant). Il s’agit d’un petit bout de papier sur lequel est simplement imprimé le nom de la station et une date de validité.

En entrant dans le bus, il faut (dire bonjour au conducteur et) introduire le ticket dans la boîte de perception. Le chauffeur rend alors, sur demande, un billet de correspondance.

Si on monte dans le bus avec un ticket de correspondance, il faut le présenter au chauffeur puis le conserver (dans le cas d’un billet de correspondance déjà reçu dans le bus et qu’on souhaite réutiliser), le faire échanger contre un billet de correspondance d’un modèle différent et accepté dans le métro (dans le cas d’un billet de correspondance reçu dans le métro, si on a une autre correspondance à emprunter) ou l’abandonner au conducteur (si on n’a plus aucune correspondance à prendre).

Il n’existe pas de ticket de correspondance métro vers métro, puisqu’il n’est jamais nécessaire de quitter le réseau pour changer de ligne, à la différence de ce qui a lieu à certaines stations du métro parisien.

Les tickets de correspondance sont inutiles également lors de l’utilisation de cartes d’abonnement. Ces cartes sont à glisser dans le lecteur de cartes magnétiques des tourniquets, dans le métro, ou à présenter au chauffeur, dans le bus.

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David Haguenauer <
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